Shaikha travaille dans le secteur de la chimie dont elle est diplômée. Elle passe toutefois une bonne partie de son temps à vivre des expériences en lien avec sa passion pour le domaine littéraire. Ateliers d’écriture, foires du livre, expériences immersives et création de contenu digital… tout ce qui la rapproche du monde du livre l’enthousiasme et laisse présager d’une expérience créative imminente.   

Quel est le secret de votre attachement au domaine de la littérature ? 

Pour moi, la littérature guérit de tous les niveaux. Elle peut parfois expliquer ce que nous ne pouvons pas dire avec des mots. Les œuvres littéraires m’aident à me connaître et sont une fenêtre sur la connaissance d’autres cultures.

Vous n’avez pas fait de cette passion votre métier. Pourquoi ? 

Mon domaine de travail est complètement différent, et en contraste avec le parcours de la littérature. Je travaille dans le domaine de la fabrication de matières radioactives et je suis titulaire d’une maîtrise en chimie analytique, mais la littérature m’intéresse depuis le début de mes études, et je voulais devenir journaliste, mais le destin a fait de cet intérêt pour les livres une de mes principales occupations.

Vous avez participé à plusieurs ateliers d’écriture. Est-ce dans le but d’écrire un livre ?  

Cela est possible et beaucoup de mes amis proches s’y attendent. J’ai envie d’écrire et j’ai aussi envie d’apprendre à produire un contenu de qualité.

Dans vos écrits à venir, de quels sujets parleriez-vous ? 

Bien sûr, le premier choix est la littérature de voyage. J’ai un penchant pour ce style d’écriture car c’est un domaine littéraire pluriel qui se mélange également à d’autres comme les mémoires, l’autobiographie et les romans.

Dans le domaine de l’écriture et de la culture, quelles sont les réalisations saoudiennes dont vous êtes heureux et fière ?  

La création du ministère de la Culture a été l’une des meilleures réalisations dans mon pays. C’est un vaste organisme qui regroupe une Commission dédiée à la littéraire, à l’édition et à la traduction, une commission des bibliothèques, une commission du cinéma et une autre dédiée à la mode. Cela garantit une grande diversité culturelle et également des contributions avec un rayonnement national et international.

Quelles sont les occasions qui vous ont rapprochée du monde des livres et que vous considérez comme vos meilleures expériences ?

Mes meilleurs moments passés dans ce bel univers, je les ai vécus en allant à des salons du livre dans divers pays. Je garde en mémoire, notamment, l’expérience de la Foire internationale du livre de Sharjah aux Emirats Arabes Unis et celle de la Foire internationale du livre du Caire qui présente une occasion exceptionnelle en matière d’acquisition d’ouvrages et de rencontre avec ses écrivains préférés.

Parmi mes meilleures expériences figure aussi le programme de formation « Sois toi-même », lors duquel j’ai suivi un atelier de littérature de voyage.

J’ai pris part également à un marathon international de lecture au sein de l’organisme culturel « Ithra » et ce à la ville saoudienne Dhahran. Je rappelle d’ailleurs que les lieux qui abritent ce haut-lieu de la culture bâtiment ont été conçus par la défunte et très renommée architecte Zaha Hadid.

Et des moments exceptionnels, j’ai prévu d’en créer bientôt en suivant un atelier empreint d’introspection. Il s’agira d’un atelier intitulé « Shadow Writing », une nouveauté que j’aimerais découvrir et qui mettront en lumière des parties de moi en prélude d’un travail d’écriture reflétant qui je suis profondément.

À quels événements ou expositions espérez-vous assister un jour ?

La Foire internationale du livre de Tunis et la Foire internationale du livre de Mascate figurent en tête de liste de mes projets pour l’année prochaine.

J’envisage également de visiter les Foires internationales du livre de Londres et de Paris.

Si vous pouviez présenter en quelques mots la femme saoudienne instruite, que diriez-vous ?

Je crois profondément en la solidité des racines et de l’ancrage culturel. Ce sont des fondations qui reposent sur des bases solides. Chaque femme a désormais une petite responsabilité dans l’apprentissage et l’éducation de la génération actuelle et des prochaines générations afin qu’elles soient le meilleur exemple et bénéficient des expériences de celles qui les ont précédées dans le monde. A nous d’apprendre à ceux qui nous succéderont que l’avenir est plein d’expériences à transformer en belles opportunités.

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