En ces temps de crise sanitaire, la situation des femmes est mise à mal dans de nombreux pays, notamment en Afrique. Travaillant souvent dans le secteur informel, elles n’ont aucune garantie de stabilité financière. Inévitablement, ces difficultés se répercutent à la fois dans le contexte familial, où leur position de pilier du foyer est menacée, et dans le tissu social, où elles se retrouvent fragilisées. C’est dans ce cadre qu’a été créé le fonds de l’Organisation internationale de la Francophonie intitulé La Francophonie avec Elles, qui vient au soutien des femmes durement impactées par la pandémie, et auquel chaque citoyen peut apporter son écot.
Autre création en faveur des femmes et plus précisément de l’égalité : la plateforme collaborative RELIEFH, mise en place par l’OIF pour donner accès à des ressources éducatives libres et un ensemble de bonnes pratiques en la matière.
Car en cette période troublée, l’éducation est une autre valeur refuge qu’il est crucial de ne pas négliger. Il faut prendre la mesure des enjeux de l’enseignement pour désenclaver des régions isolées et illuminer les esprits, pour transmettre le savoir à ceux qui y ont le moins accès, faute de moyens. C’est le but du programme de mobilité des enseignants qui a débuté au Rwanda et devrait s’étendre à tout l’espace francophone.
Autant de ressources humaines, matérielles et éducatives en faveur de la jeunesse, et notamment des femmes et des filles. Autant de projets qui, par leur vision humaniste, par les valeurs inclusives et collaboratives qu’ils portent, font plus que jamais bouger la francophonie.