La France a répondu présente à Mehdi Jomâa

29 avril 2014
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Lundi 28 et mardi 29 avril 2014, Mehdi Jomâa, chef du gouvernement tunisien accompagné d’une délégation ministérielle, ont entrepris un voyage officiel en France. A l’arrivée, les attentes étaient importantes et, au retour, les retombées le sont aussi. C’est ce qui a été annoncé lors des différents points de presse organisés et tenus par M. Jomâa, ses ministres et leurs interlocuteurs français. Qu’en est-il de cette visite et qu’en sera-t-il des promesses qui y ont été accordées ? L’Histoire de la Tunisie est marquée par trois phases : près de huit décennies de... [Lire la suite]

La communication par tweets et Instagram d’un gouvernement décontracté

29 avril 2014

Il fut un temps où les médias étaient le seul moyen pour les politiques de communiquer avec les citoyens. Hormis les rencontres directes peu nombreuses, occasionnelles et protocolaires, un ministre, ça ne se croisait pas au coin de la rue ou très rarement. En Tunisie du moins. Les temps ont changé et avec l’apogée qu’atteint l’utilisation des réseaux sociaux en tous genres, un ministre ça aime, ça partage, ça twitte et ça instagram. Finis les discours guindés et les attitudes calculées à l’avance. Désormais, un chef de gouvernement, ça plaisante, ça improvise, ça marche... [Lire la suite]

Diplomatie boiteuse et citoyens en danger

22 avril 2014

Six jours que le premier secrétaire de l’ambassade tunisienne en Libye, Laâroussi Gantassi, est kidnappé, 35 jours que l’agent de la même ambassade, Mohamed Ben Cheikh, l’est aussi. Sur la toile et côté citoyens internautes, il y a eu plus d’engouement pour le décès de l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez que pour le sort des deux Tunisiens aux mains de ravisseurs, à ce moment-là, inconnus. C’est qu’en apparence, l’intérêt de la blogosphère tunisienne semble porter davantage sur la littérature, sur l’écrit et ceux qui s’y sont illustrés. Une déduction... [Lire la suite]

Rencontre avec Néji Bghouri, de nouveau président du Syndicat national des Journalistes tunisiens

21 avril 2014
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Néji Bghouri a été élu, dimanche 19 avril 2014, président du Syndicat national des Journalistes tunisiens. Sept représentants de sa liste « L’Union de la Profession » seront parmi les neuf membres constituant le bureau exécutif dudit syndicat. A Business News, Néji Bghouri a accordé cette interview dans laquelle il revient sur le putsch l’ayant destitué, par le passé, de la présidence du même syndicat, sur  sa position quant à la HAICA et sur sa vision de la représentativité d’un secteur en pleine mutation. La présidence du SNJT, une expérience que vous avez connue ... [Lire la suite]

Profession: Journalistes tunisiens

19 avril 2014
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Se tient en cette fin de semaine, le 3ème Congrès du Syndicat national des Journalistes tunisiens. Un événement qui se déroulera sur deux jours, en l’occurrence les 19 et 20 avril 2014, et lors duquel sera élu le nouveau bureau exécutif du SNJT. L’orientation que prendra son instance syndicale représentative est déterminante pour l’image d’un secteur à la fois critiqué et vénéré et qui vit, comme tant d’autres, une véritable mutation. Les chiffres l’attestent, le journalisme en Tunisie s’oriente vers la qualité. Des outils de régulation ont été mis en place afin... [Lire la suite]

L’art de dire ce qu’on ne pense pas

15 avril 2014

L’expression du désir du peuple au moyen du slogan « Le peuple veut… » a permis de faire chavirer un système de valeurs dans lequel seul le gouvernant avait le pouvoir. Des protagonistes aux genres divers ont commencé, depuis, leur danse de séduction, cherchant à satisfaire celui qui était mis en quarantaine et qui représente, désormais, une force. Et pour séduire ce peuple rien n’est plus approprié que le populisme, évidemment. Du populisme on en servira à toutes les sauces. Les émissions de télévision iront chercher au plus bas que cela puisse être possible de quoi confectionner... [Lire la suite]

Rafik Haj Kacem, un civil devant la justice militaire

10 avril 2014

Alors que la Tunisie a célébré, hier 9 avril, ses martyrs de l’Occupation, elle s’apprête à rendre justice, demain, à ses martyrs d’après-révolution. Ces Tunisiens morts lors des événements ayant engendré les changements politiques d’après janvier 2011. Le dossier de ces martyrs tués par les balles de tireurs encore inconnus sera entre les mains de la justice demain, une justice militaire, ce qui est contesté par certains observateurs. De nombreuses défaillances ont été relevées par ceux qui maîtrisent le dossier et qui l’ont, pour le cas de l’avocat Nizar Ayed, porté... [Lire la suite]

Adresse : Boulevard 9 avril

8 avril 2014

9 avril 1938, voilà une date qui en dit long pour moi et qui, pourtant, il y a quelques années, ne me disait pas grand-chose. Une date qui n’a correspondu pour moi, pendant bien longtemps, qu’à une adresse, celle du boulevard où j’ai grandi, de l’université qui s’y trouve et où j’ai étudié et enseigné. Une date dont la symbolique ne m’était pas transcendante, car des martyrs, je n’ai connu que ce que les cours d’Histoire nous enseignaient. Hormis cela, la fête des martyrs était, pour moi et pour beaucoup de concitoyens, un simple jour férié. Quelques années ont... [Lire la suite]

Amel Karboul au Tourisme, pouvoirs extraordinaires ou aura médiatique ?

4 avril 2014
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Dans sa lutte pour faire sortir le tourisme tunisien du marasme qu’il connaît depuis quelques années déjà, Amel Karboul, nouvellement ministre du Tourisme, se fait bien remarquer. Une attitude innovatrice, un discours souvent décalé en comparaison avec celui auquel nous étions habitués, une décontraction déconcertante pour certains, originale à souhait pour d’autres … Autant de moyens mis en œuvre par cette PDG d’une boîte de consulting (comme elle se plaît à le rappeler) ; moyens de se démarquer, dans ce flux de travail de taille mais souvent discret, qu’entreprennent... [Lire la suite]

Caricature, viol : Même tarif !

1 avril 2014
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Lorsque l’affaire du viol d’une jeune fille par des policiers s’est ébruitée, suite aux faits ayant eu lieu dans la nuit du 3 au 4 septembre 2012, l’indignation générale était de mise. Evidemment, tout ce qui a trait au viol demeure quelque peu tabou dans notre société, mais, compte tenu de l’appartenance des violeurs à un corps de métier de nature très spécifique, l’affaire a dépassé « les basses voies » pour devenir une affaire d’ordre public. Un acte criminel aurait donc été commis sur une citoyenne par ceux qui devraient être les garants de la sécurité des... [Lire la suite]