Pourquoi mourrons-nous ?
Nous n’avons pas encore trouvé de réponse à la question qu’éternellement, on se pose, qu’une autre, par la bêtise humaine, à nous s’impose: « Pourquoi nous tuent-ils? »… La mort est bête, mais il est des vies qui s’arrêtent encore plus bêtement… Pensée aux familles de Chourabi et Ketari meurtries plus d’une fois. [Lire la suite]
Samir El Wafi, escroc ou vilain petit canard ?
Samir El Wafi est en prison depuis le 15 avril 2015. Il avait fait l’objet, le jour-même d’un mandat de dépôt émis par les services du procureur de la République. L’animateur aurait, en effet, racketté des hommes d’affaires tunisiens, en l’occurrence Hakim Hmila, Hammadi Touil et Ayachi Ajroudi. L’affaire qui défraie la chronique soulève de nombreuses polémiques : Y a-t-il un statut de privilégié qu’accorderait la célébrité à ceux qui s’en trouvent lotis? Peut-on en vouloir à une personne pour la simple raison qu’elle travaille dans les médias sans être journaliste... [Lire la suite]
Observer certaines gens et spécialement celles qui répondent à la sincérité par son contraire
A bien observer certaines gens et spécialement celles qui répondent à la sincérité par son contraire : l’Autre ne vous perçoit pas comme vous êtes mais selon ses propres complexes. Le conflit entre ce qu’on est et ce qu’on aurait aimé être parasite la simplicité des relations humaines et révèle le « mauvais côté » qu’on dissimule… mais qu’on ne fait que maquiller. [Lire la suite]
Notre inconscience en chiffres
En guise d’intitulé pour le ministère chargé de l’enseignement nous avons opté pour un ministère de l’Education, un choix fait en ces temps où l’école assurait, outre l’aspect pédagogique de sa mission, un volet de nature différente, inhérente à la formation académique et transversale à la fois : l’éducation ! Ce temps est révolu et compte tenu du temps perdu en grèves et autres négociations, les enseignants peinent déjà à finir leurs programmes, ce pour quoi ils sont payés. Quant au volet éducation il se résume à un constat désolant fait par les enseignants... [Lire la suite]
Le mégot de trop
Suivant l’exemple de notre chef du gouvernement, j’ai décidé de ne pas me soucier des soubresauts diplomatiques, d’oublier la tournure mercantile que prend l’enseignement en Tunisie, de ne pas tenir compte de la visite de BCE à Paris, de ne pas remarquer et faire remarquer que c’est le secrétaire d’Etat aux affaires européennes qui l’a accueilli: J’ai décidé de me concentrer sur un détail. Parce qu’il faut un point de départ à toute réflexion bien ordonnée, celle-ci commencera par une anecdote qui n’est pas passée inaperçue. C’est le chef du gouvernement... [Lire la suite]
Notre capacité d’occulter ce que notre « conscience » tente de dépasser
A la fois gênée et perplexe par et face à notre capacité d’occulter ce que notre « conscience » tente de dépasser. Le souvenir de Bourguiba s’en retrouve dénué de tout scrupule quant au silence ayant accompagné et encouragé sa mise à mort, bien avant le 6 avril 2000. Peut ainsi commencer, dans la sérénité avec soi-même, la déification du leader devenu mythe du pouvoir maîtrisé… jusqu’à ce que le peuple lâche le lâche. [Lire la suite]
Notre salut en 9 points
Il suffirait de peu pour que la Tunisie dépasse ses problèmes enlisants. Il suffirait de peu pour que soit tiré vers le haut, un pays qu’on ne sait quoi tire vers le bas. Nous n’avons de cesse de faire remarquer que la situation de la Tunisie ne va pas pour le mieux et qu’elle empire à vue d’œil. Mais qu’est ce qu’il nous faudrait pour sortir de ce fameux goulot où l’on reste coincé ? 9 points pourraient faire notre salut. En voici le détail. – Des politiciens passionnés, passionnés oui mais par autre chose que leur propre avenir ! Le mouvement de table rase ayant... [Lire la suite]
Adieu Gannoun…
Alors que le monde était Bardo, dimanche 29 mars 2015, disparaissait une grande figure de la scène culturelle. Ezzeddine Gannoun, celui que le théâtre passionne, est parti loin des feux des projecteurs pendant que les regards s’étaient posés ailleurs. En effet, la marche internationale interreligieuse et populaire de dimanche a accaparé toute l’attention. Et à côté de la politique, la culture passe évidemment inaperçue. Il fut un temps où on accusait Ben Ali et son système d’avoir marginalisé la culture et créé la diversion susceptible de mener ailleurs l’intérêt du Tunisien,... [Lire la suite]
La différence devient dangereuse
La différence au niveau des idées est bénéfique mais lorsque celle-ci devient un moyen de laisser naître le terrorisme, de le faire proliférer, de le blanchir quand il agit et tue et d’aller jusqu’à mettre en doute son existence, la différence devient dangereuse. Car elle divise, pour mieux régner, cette force désolidarise le corps qu’on compose et fait que nous avancions, avec des crédo différents, vers des buts qui ne sont, en définitive, pas les mêmes. [Lire la suite]
Nous sommes deux Tunisies
Nous sommes désormais deux Tunisies : celle qui se débat et s’enfonce et celle qui, pendant cela, continue à avancer vers un but. Deux cultures se disputent le pays, celle voulant l’islamiser ne se remarque que quand l’horreur frappe et tue. Elle est néanmoins perceptible au détour d’une discussion, lors d’un trajet en taxi, sur les ondes de certaines radios à tendance religieuse, sur les plateaux télévisés de troisième type et dans la bouche de politiciens d’un genre nouveau… Nous sommes divisés et notre division dépasse les principes de tolérance et d’acceptation... [Lire la suite]