Le récit fait par Salah Fikri, jeune marocain, installé à Paris d’une aventure qu’il a eue la nuit du mardi 2 décembre a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Le jeune en question a perdu une clé USB où se trouvaient des documents importants. Apprenant qu’un service existe et permet de récupérer un objet tombé dans les bouches d’égout, il demande de l’assistance aux spécialistes en question. Le jeune homme a décrit les étapes de l’intervention qui a eu lieu dans les 20 minutes suivant son appel, le service étant considéré comme une urgence. Au final, sa clé USB a été « sauvée » et les « sauveteurs »  lui ont indiqué que c’était gratuit car dispensé par un organisme public.

Rien d’insolite en somme pour ce service en place depuis plusieurs années. Pourtant, sur la blogosphère tunisienne l’anecdote racontée sous le mode de la reconnaissance a été reprise en masse avec beaucoup d’admiration. Les nombreux commentaires que les photos ont générés relèvent entre autre cette notion de service, ce professionnalisme et cette approche de l’intervention d’urgence alors qu’il s’agit d’objets là où, ailleurs, l’intervention d’urgence n’est que notion alors qu’il s’agit d’humains.

 

 

 

12308422_10153758188174712_7975382963235676978_n

 

Crédit photo Salah Fikri